La chirurgie du cerveau en Tunisie:
Parmi les affections cérébrales traitées nous pouvons citer :
- la chirurgie du cerveau et tumeurs cérébrales :
Il y’a une très grande diversité dans les tumeurs cérébrales : celles-ci peuvent être bénignes ou malignes, intra ou extra cérébrales, primitives ou secondaires, superficielles ou profondes, en zones fonctionnelle ou en zone moins sensible. Elles peuvent se développer à partir de cellules du cerveau lui-même, de cellules des enveloppes du cerveau, des nerfs crâniens, des structures voisines du cerveau comme l’hypophyse et la glande pinéale.
Les manifestations cliniques sont très diverses, elles peuvent être de trois types : les maux de tête et les signes d’augmentation de la pression dans le crâne, l’épilepsie qui peut être partielle ou généralisée et la perte ou l’affaiblissement d’une fonction neurologique du fait de la compression ou des dommages causés par la tumeur.
- Les atteintes vasculaires du cerveau :
Les anévrysmes qui peuvent être l’origine d’hémorragies méningées gravissimes et qui sont une cause possible de mort subite ; les malformations artério-veineuses, sources d’hémorragie cérébrales et d’épilepsie notamment, ; les cavernomes qui peuvent causer aussi une épilepsie et des hémorragies de faible abondance mais grave de par leur localisation, les hémorragies cérébrales notamment dues à l’hypertension artérielle ou de troubles de la coagulation du sang…
- Les traumatismes crâniens :
ceux-ci peuvent causer un enfoncement osseux, des dégâts cérébraux à type de contusion, de plaies qui s’étendent jusqu’au cerveau, plaies par armes à feu, des hématomes à l’intérieur du crâne qui peuvent être extraduraux, intraduraux ou intracérébraux ; des fuites du liquide cérébro-spinal…
- Les malformations cérébrales :
Excès de liquide (hydrocéphalie), kystes arachnoïdiens, malformation du crâne (tels que la malformation de Chiari, l’encéphalocèle et la craniosténose)
- Les lésions infectieuses :
Abcès, empyèmes, kystes hydatiques
- Les atteintes fonctionnelles :
Névralgies faciales, hémispasmes faciaux, maladie de Parkinson et mouvements anormaux…
La chirurgie rachidienne ou vertébrale
Elle comporte notamment les hernies discales lombaires, cervicales et dorsales. Celles-ci peuvent être à l’origine d’une compression d’une racine nerveuse avec sciatique ou névralgie ou de la compression de la moelle épinière et nécessiter en cas de persistance des douleurs intenses ou de faiblesse musculaire une résection des disques qui se fera en général par en arrière pour les disques lombaires, par en avant pour les disques cervicaux et latéralement pour les disques dorsaux.
- Les étroitesses du canal rachidien :
Elles peut être dues à un épaississement des ligaments, à des excroissances osseuses (ostéophytes), à des hernies ou protrusions discales…Ces étroitesses peuvent nécessiter une chirurgie en cas de compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses
Elles peuvent se développer à partir des vertèbres (tumeurs rachidiennes), des enveloppes des nerfs ou des nerfs eux même (tumeurs intradurales extramédullaires) ou de la moelle épinière.
- Les malformations rachidiennes :
Telles que les méningocèles et les diastématomyélies
- Les malformations vasculaires :
Telles que les malformations artério-veineuses et les fistules durales
- Les traumatismes du rachis :
ceux-ci peuvent causer des fractures des vertèbres ou des déplacements des vertèbres qui peuvent endommager ou mettre en danger la moelle épinière entrainant des paralysies, paraplégies ou tétraplégies. Une chirurgie de décompression et/ou de fixation des vertèbres peut s’avérer nécessaire.
Des vertèbres de leur voisinage ou de leur contenu, notamment les spondylodiscites, les tuberculoses vertébrales, les kystes hydatiques, les épidurites infectieuses…
- Les maladies rhumatismales :
Certaines telles que la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante peuvent causer une compression de la moelle ou des racines nerveuses et/ou une instabilité ou une fragilité du rachis menaçant son contenu
- Les atteintes fonctionnelles :
telles que la douleur chronique ou la spasticité peuvent avoir un traitement neurochirurgical symptomatique.
Cette liste est loin d’être exhaustive et plus de détails peuvent être retrouvés sur ce site dans les chapitres correspondants